La dernière modification de cette page a été faite le 10 mars 2021 à 10:52. C'est grâce à son ouvrage Tahqiq ma li l-Hind (Enquête sur ce que possède l'Inde) que l'on a connaissance des théories astronomiques indiennes d’Âryabhata, Brahmagupta et leurs disciples. Nos connaissances sur les instruments utilisés ou fabriqués par les astronomes musulmans du Moyen Âge nous viennent essentiellement de deux sources : d’une part les instruments conservés dans les collections privées et des musées, d’autre part les copies de traités et les manuscrits du Moyen Âge parvenus jusqu'à nous. Thābit ibn Qurra prouva également que le mouvement apparent coïncide avec le mouvement moyen si l'on considère deux points symétriques par rapport à l'axe passant par l'observateur et perpendiculaire à l'axe périgée-apogée. Parmi les nombreux peuples à avoir étudié les … Les premiers cadrans solaires indiquaient majoritairement l'heure saisonnière[38]. Décryptages. Cependant moins du tiers d'entre eux ont pour origine la péninsule arabique, celle des autres étant grecque, ou moyen-orientale[149]. Un ouvrage de vulgarisation un peu daté, mais très clair et particulièrement agréable à (re-)lire. L'astronomie est la science qui étudie l'Univers au-delà de l'atmosphère terrestre. Un autre problème préoccupa les premiers astronomes arabes concernant la durée de la course du soleil. Habash al Hasib étudia le problème de la visibilité du croissant de Lune, c'est-à-dire l'étude de l'instant où le croissant de Lune est visible juste avant le lever du soleil ou juste après son coucher[55]. Bien qu'en effet la théorie de Ptolémée du mouvement composé de la lune soit assez exacte à l'époque de la nouvelle lune, elle ne donne la trajectoire de la lune que par rapport au cercle de l’écliptique. On trouve également mention d'un équatoire dans les écrits d'al-Kashi[194]. Dans l'Occident arabe, il est fait mention de deux mécanismes de cette sorte, l'un « les plaques de 7 planètes » est une conception d'Ibn al-Samh et l'autre, à deux plaques, est conçu par al-Zarqalluh[195]. C'est donc un problème difficile à trancher. Dès la fin du Xe siècle, l’usage et la description des instruments arabes, et en particulier de l’astrolabe, étaient connus dans le monde occidental par les traductions de traités les concernant (Llobet de Barcelone, Gerbert d'Aurillac, Hermann le boiteux)[137]. L'astrolabe universel pouvait être utilisé à plusieurs latitudes. En étudiant leurs positions et leurs mouvements, l’homme a été capable de diviser le temps en jours, en mois et en années. Fermer l'aperçu vidéo. Des observations furent entreprises sur le sol indien mais sous une forme individuelle et désorganisée et aucun observatoire astronomique ne fut construit durant la période Moghol[130]. Dans le premier groupe, en astronomie mathématique orthodoxe, on peut placer Jabir Ibn Aflah dont l'ouvrage Islah al-Majisti (Correction de l'Almageste) est connu en Europe grâce à la traduction en latin de Gérard de Crémone et deux traductions hébraïques. Au XVIe siècle, le débat sur le mouvement de la Terre fut relancé par al-Birjandi (en) (mort en 1528) qui, se demandant quels phénomènes devraient accompagner la rotation de la Terre, en vient à formuler une hypothèse similaire à l’inertie de rotation de Galilée[119], qu'il évoque (en réponse à une objection de Qutb al-Din al-Shirazi) à propos de l'observation suivante : « Le rocher, grand ou petit, tombe vers la Terre selon une ligne perpendiculaire au plan (sath) de l’horizon ; l'expérience (tajriba) en témoigne. Les astronomes et ingénieurs musulmans couchèrent par écrit des instructions sur la construction de cadrans solaires tant horizontaux que verticaux ou polaires[198]. Dans la tradition grecque et celles qui la suivirent, on distinguait traditionnellement l'astronomie mathématique (dont Ptolémée est un représentant typique) de la cosmologie, branche de la philosophie (représentée par Aristote). Pour garantir la qualité des commentaires, nous vous prions de vous identifier. De nos jours, le lemme s'énoncerait de la manière suivante : si C et D sont deux points distincts d'un même demi-plan de frontière (AB), si AC = BD et si les angles ABD et BAC sont égaux alors la droite (CD) est parallèle à la droite (AB). L’islam a influencé l'astronomie de manière à la fois directe et indirecte. L'auteur de cet ouvrage, observant les divergences entre les mesures de Ptolémée et les nouvelles mesures, concernant les valeurs de l'obliquité et de la précession, proposait un nouveau modèle dans lequel la valeur de l'écliptique et celle de la précession variaient de manière périodique. Les critiques et les remises en question se firent à partir de positions ptoléméennes ou aristotéliciennes. En Perse, Omar Khayyam compile une série de tables et réforme le calendrier. Des lettres ont pu être confondues, certains érudits comme Johann Bayer ou Joseph Scaliger n'ont parfois pas hésité à déformer les noms, pour mieux coller à une étymologie erronée qu'ils avaient cru reconstituer[150], et des erreurs d'attribution ont été commises[151]. Le calcul du jour où le croissant lunaire recommence à devenir visible constituait un redoutable défi pour les savants arabes. Des ouvrages d'Aryabhata et Brahmagupta sont cités très tôt par les astronomes arabes[35]. L'astrologie astronomique repose sur l'idée que le mouvement des astres influe sur les événements et sur la vie des êtres humains. Il apparait au début du IXe siècle et son invention est attribuée à al-Khwarismi[183]. Al-Biruni connaissait également le modèle héliocentrique d'Aristarque de Samos, mais il resta toute sa vie hésitant sur ce sujet, et finit par considérer l’héliocentrisme comme un problème philosophique[3] non contradictoire avec ses propres observations du ciel[72]. On trouve également dans des écrits arabes du VIIIe siècle des références à un recueil de chroniques astronomiques compilées sur deux siècles dans la Perse des Sassanides et connu en arabe sous le nom de Zij al-Shah (ou Tables Royales)[35]. Malgré l'interdit prononcé par la religion sur tout phénomène de divination, l'astrologie ne cessa pas d'être pratiquée dans le monde musulman[23]. Dans son Canon de Mas'ud, al-Biruni rejeta finalement l'hypothèse d'une rotation de la terre autour d'elle-même pour des arguments proches de ceux de Ptolémée concernant le vol des oiseaux[73] ,[74]. Au XIe siècle, Malik Shah Ier institua un grand observatoire, sans doute à Ispahan qui fonctionna durant 18 ans[161]. On trouve également des références à une série de textes grecs connus sous le nom de « petite collection astronomique » et regroupant des traités d'astronomie et de géométrie d'Euclide, Théodose de Tripoli, Autolycos de Pitane, Aristarque de Samos et Ménélaos d'Alexandrie[35]. La résolution de ces problèmes par les savants musulmans est allée bien au-delà des méthodes mathématiques des Grecs[1]. Les mesures, obtenues grâce à de nouvelles méthodes d'observations[48], montrèrent un décalage entre leurs résultats et ceux de Ptolémée et conduisirent à un travail de reprise théorique de ces derniers[49]. Le livre sur les étoiles fixes d'al-Sufi (965) présente ainsi les constellations sous deux aspects symétriques, vues du ciel et vues sur une sphère céleste. Ces découvertes ont été effectuées pour l’essentiel dans les sultanats du Moyen-Orient, d’Asie centrale, dans l’Al-Andalus, en Afrique du Nord, puis plus tard en Chine et en Inde. Ces modèles présentaient parfois une meilleure adéquation avec les mesures effectuées comme le modèle solaire d'Ibn al-Shatir[105] et rendaient parfois mieux compte des problèmes de variations en latitude[106]. Les observations d’al-Tusi et de son équipe ont été rassemblées par écrit dans les tables intitulées Zij-i Ilkhani. Al-Tusi affirma ainsi que l'observation seule ne permettait pas de déterminer si la terre était immobile ou non, contrairement à une affirmation de Ptolémée mais se résolut finalement à la considérer comme immobile en vertu d'un principe philosophique selon lequel un mouvement de la terre ne pourrait être que rectiligne et non circulaire[112]. New York: Springer, 2007, pp. L'astrolabe est l'instrument emblématique de l'astronomie arabe[168]. Ils se répandent par des traductions et des commentaires. Pour Ptolémée, le Soleil se déplaçait sur une orbite circulaire, dont le centre n'était pas la Terre (orbite excentrique), selon un mouvement uniforme et le temps qu'il mettait à revenir à son point de départ était constant, c'est ce qu'on appelle l'année anomalistique, l'année sidérale étant l'année qu'il met pour revenir à sa même position par rapport à une étoile fixe et l'année tropique le temps écoulé entre deux équinoxes de printemps par exemple. Après le déclin de l’Empire moghol, c'est un roi hindou, Jai Singh II d’Ambre, qui entreprit de faire renaître la tradition astronomique arabe dans son royaume. On trouve ainsi des témoignages du XIVe siècle décrivant des horloges astronomiques de grande complexité. Cet observatoire bénéficiait de revenus propres pour son entretien et survécut ainsi à la mort d'Houlagou Khan. Ces tubes sont décrits par al-Biruni comme des tubes de 5 coudées de long mais ils étaient dépourvus de tout système optique. Elle vit la traduction de plusieurs écrits sanskrits et pehlevis en arabe. Cet instrument, fondé sur le principe de la projection de la sphère céleste et de la course du soleil, permettait entre autres choses[172], de déterminer l'heure locale grâce à la mesure de la hauteur d'un astre, de mesurer la hauteur d'un bâtiment, déterminer l'heure du lever ou du coucher des astres, etc. L'astrologie arabe résulte historiquement (au Moyen Âge) de la traduction en arabe des textes grecs, dont ceux de Claude Ptolémée comme le Tetrabiblos.Cette astrologie est caractérisée par sa langue d'écriture en arabe, et non par son lieu d'origine (elle couvre aussi des régions comme la Perse, l'Afrique du Nord et l'Espagne). On trouve, dans un manuscrit du IXe siècle, la description d'un quadrant universel à curseur qui serait l'ancêtre du quadrans vetus latin[186]. Elles reprenaient l'Almageste de Ptolémée, reconnaissant la valeur des méthodes géométriques employées et les modernisant à l'aide des nouvelles fonctions trigonométriques, sinus, cosinus, tangente (ou ombre) (Habash al Hasib[55]). «Une fille à la chemise bleue», du professeur Gabriel Bensimhon de l’Université de Tel Aviv, a été choisie pour la traduction par le professeur Mohamed Elmedlaoui de l’Université Mohammed V de Rabat. Il émit l'hypothèse que la terre en tournant pourrait aussi entrainer l'air à la même vitesse, mais pensant que des objets de poids différents devraient avoir des vitesses différentes et n'observant rien de tel dans la réalité, se convainquit que la terre était immobile[113]. Al-Biruni décrit ainsi un calendrier mécanique, on a trace de l'existence d'une horloge astronomique sur la mosquée de Fez. Les observations astronomiques ont commencé dès le VIIIe siècle puisque Ibn Yunus rapporte l'existence de telles observations à Gundishapur avant 790[157] mais le premier programme d'observations est celui financé par le calife Al-Ma’mūn à la fin de son règne (vers 830). L’histoire de l’astronomie arabe renvoie aux travaux effectués par la civilisation islamique entre le 9ème et le 16ème siècle, travaux transcrits en langue arabe. On sait peu de chose sur ces deux observatoires sauf qu'ils possédaient des directeurs de recherche, une équipe d'astronomes et qu'ils utilisaient des instruments de grande taille[158]. Il s'agissait pour le nécessaire astronomique d'Ibn al-Shatir d'un cadran solaire polaire et pour celui d'al-Wafa d'un cercle équatorial[199]. Les historiens discernent plusieurs facteurs favorables au développement de l'astronomie arabe. Si l'on trouve des défenseurs de l'astrologie comme Abou Ma'shar al-Balkhî, de nombreux astronomes critiquèrent cette discipline. Son objectif principal était l'observation du Soleil et de la Lune[134] et la mise à jour des tables sultaniennes. Les musulmans apportèrent des contributions significatives à la théorie et la fabrication des cadrans solaires, dont le principe leur venait de leurs prédécesseurs indiens et grecs. Ce livre connut une large diffusion dans le monde musulman et eut une grande influence sur l'enseignement du système de Ptolémée. En plus d'innovations en trigonométrie (avec l'usage du sinus) ou dans la résolution d'équations du second degré. La fixation des heures des prières est normalement attribuée au muezzin mais à partir du XIIIe siècle, on voit apparaître des astronomes professionnels, muwaqqit ou moqati, chargés d'effectuer les calculs et spécialisés dans la géométrie de la sphère[22]. ». Ainsi Ibn Sina a décrit un instrument de visée, avec un système de double mesure, d'un diamètre de 7 mètres, utilisé au Xe siècle[202]. Cette préoccupation a suscité un intérêt pour la gnomonique et de nombreux traités ont été écrits sur l'étude des ombres d'un gnomon standard selon le lieu et l'époque de l'année[20]. Son nom vient du grec astron, qui veut dire étoile et nomos, qui veut dire loi.Elle s'intéresse à des objets et des phénomènes tels que les étoiles, les planètes, les comètes, les galaxies et les propriétés de l'Univers à grande échelle. En 995 Al-Hakin fundó en la ciudad de El Cairo, la "Casa de la Ciencia" y, poco después, alrededor del año 1000, Ibn Yunis recopiló las observaciones astronómicas de los últimos 200 años y publicó las "Tablas Hakenitas", llamadas así por su protector, Al-Hakin. On sait par ailleurs que plusieurs astronomes chinois travaillaient à l’observatoire de Maragha, en Perse. Il écrivit sur le système planétaire de Ptolémée la critique suivante[1] : « Il est contraire à la Nature de supposer l’existence d'une sphère excentrique ou d'un épicycle. Un thème d’intenses débats à l’École de Maragha, et plus tard dans les observatoires de Samarcande et d’Istanbul, était l'éventualité de la rotation de la Terre. Cherchez des exemples de traductions astronomie IR dans des phrases, écoutez à la prononciation et apprenez la grammaire. Dans le monde arabe également, ce type d'instruments fut étudié : on connait au moins 4 traités sur ce sujet dont le plus ancien date du XIe siècle. Solutions trouvées et recours à la géométrie de la sphère, Triomphe du système de Ptolémée (c.825-c.1025), Critique du ptolémaïsme et nouvelles écoles (c.1025-c.1450), Horloges astronomiques et astrolabes à engrenages, « On sait que tous les astronomes arabes, de, « Ptolémée fait l'hypothèse d’un ordre qui ne peut exister, et le fait que cet ordre reconstitue pour son imagination des mouvements qui sont ceux des planètes ne l’exonère pas de l'erreur qu’il a commise en faisant l’hypothèse de cet ordre ; car les mouvements réels des planètes ne peuvent résulter d’un ordre qui n'existe pas, « J’ai entendu dire qu’Abu Bakr [Avempace] avait découvert un système où il n'y a plus d’, « Le rocher, grand ou petit, tombe vers la Terre selon une ligne perpendiculaire au plan (, « Par sa perception claire du rôle des mathématiques dans la description des phénomènes naturels, cet astronome réussit à porter la tradition hay’a à des sommets inégalés ailleurs, au plan mathématique comme au plan astronomique. Les unités de mesure en astronomie d’observation 203-CCB-SF 2009 Points essentiels • Notation scientifique • Unités de mesure – – – – Distance Masse Vitesse Temps • Mesure angulaire Notation scientifique • Les nombres manipulés en astronomie sont souvent très longs (astronomiques) à écrire de manière habituelle. astrologie, autonomie, astrologique, astrologue. Des fragments de cette période témoignent de l’adoption par les Arabes des tables de sinus (héritées des mathématiques indiennes) de préférence aux tables des cordes employées par les astronomes grecs[33]. Selon Benno van Dalen, cependant, l'influence directe de l'astronomie arabe sur l'astronomie chinoise semble avoir été limitée[124]. Il existe ainsi un document que l'on peut, avec une certaine vraisemblance, attribuer à l’aîné des frères Banou Moussa, démontrant mathématiquement l'inexistence d'une neuvième orbe censée expliquer le mouvement diurne des astres[69]. L’essor de l’astronomie arabe : ciel, mon calife ! Parallèlement à ces observations institutionnelles les observations privées furent également très nombreuses à Bagdad, Damas, Samarra, Nishapur[163], Raqqa, où Al-Battani observa les étoiles pendant trente ans et au Caire (Ibn Yunus)[160]. Parmi eux, on peut citer l'astronome persan al-Biruni au XIe siècle[26], al-Fârâbî[27], Alhazen[28], Avicenne[29], Averroès[27], Maïmonide[30] et Ibn Qayyim al-Jawziyya[31]. En matière d’horoscope, les signes zodiacaux viennent spontanément à l’esprit lorsque le sujet de l’astrologie est abordé. On y trouvait également un exemplaire du Liber de Motu attribué à Thabit ibn Qurra qui expliquait le phénomène d'oscillation des équinoxes[140]. Il y fit construire de très grands instruments d'observations en maçonnerie et en pierre, dont certains sont des innovations de Jai Singh lui-même[133]. On en plaçait fréquemment au fronton des mosquées pour vérifier l'heure de la prière. Les musulmans doivent pouvoir déterminer les heures locales de prière à cinq moments de la journée (de l’aurore au soir)[1], dans toute l'étendue d'un vaste empire. Leur comportement est ambigu tantôt mystérieux et discret, ils peuvent aussi se montrer agressifs voire sadiques. L'autre courant fut dominé par des philosophes aristotéliciens comme Ibn Rushd (Averroès), Maïmonide, ibn Bajjia et Ibn Tufayl qui étaient partisans d'un respect absolu à la physique d'Aristote n'admettant que trois espèces de mouvements : centrifuges, centripètes et circulaires[91]. ». Ce livre ou Zij, un ensemble de tables donnant les positions successives du Soleil, de la Lune et des cinq planètes connues à l'époque, était une compilation de tables de sources indiennes avec les Tables faciles de Ptolémée[45]. Il est rapporté qu'Ibn al-Shatir possédait un astrolabe à engrenage[200]. Le revers de l'astrolabe était utilisé pour présenter d'autres outils (quadrant à sinus, indicateur de Qibla, carré à ombres, calendrier solaire et lunaire, équatoire…). Les astronomes les plus éminents de l’École de Maragha du XIIIe et XIVe siècles sont Mu'ayyad al-Din al-'Urdi (en) (m. 1266), al-Tūsī (1201-1274), Najm al-Dīn al-Qazwīnī al-Kātibī (en) (m. 1276), al-Shirazi (1236-1311), Sadr al-Shariʿa (m. vers 1347) et Ibn al-Shatir (1304-1375). Les sphères célestes étaient construites en métal (or, argent, cuivre, laiton), en pierre, cuivre, ou bois couvert de parchemin, mais la plupart de celles qui sont parvenues au XXe siècle sont en laiton. Les noms eux-mêmes peuvent faire référence à celui des constellations. En étudiant leurs positions et leurs mouvements, l’homme a été capable de diviser le temps en jours, en mois et en années. Les modèles proposés par les astronomes Mu'ayyad al-Din al-'Urdi, al-Tūsī, al-Shirazi, Sadr al-Shariʿa et Ibn al-Shatir, concernant les mouvements du soleil, de la lune, des planètes inférieures et des planètes supérieures[104], permettaient de rendre compte des mouvements des planètes sans utiliser l'artifice de l'équant ou de la prosneuse. Le matériel astronomique utilisé par le mode arabe médiéval est pour la plupart issu de l'astronomie grecque dans laquelle on trouve des références à la sphère armillaire, les anneaux équinoxiaux ou méridiens, les règles parallactiques (en), le quadrant mural (en), la sphère céleste, les cadrans solaires, les équatoires. Ce mouvement se poursuit avec l'œuvre des astronomes de Damas et de Samarcande. Il mit en pratique ce résultat pour étudier les mouvements de la Lune[64] et travailla également sur le problème de la visibilité du croissant de Lune[65],[66]. Il en exista une grande variété. L'étude des astres leur est indispensable pour prédire l'avenir : ce sont avant tout des astrologues. En 1259, Houlagou Khan finança la construction de l’observatoire de Maragha et al-Tusi en fut le premier directeur[166]. Les principaux apports sont indiens, perses et grecs, connus par des traductions puis assimilés[1]. Au milieu du XVIe siècle, l'épanouissement de l'empire Moghol attira un grand nombre d'érudits qui apportèrent avec eux des écrits astronomiques en persan et en arabe. Un premier motif est le calendrier musulman et plus précisément la détermination de la période du Ramadan[10]. On pouvait y faire figurer les heures des prières, des renseignements astrologiques, la mère (sous les tympans) pouvait aussi comporter des informations comme la longitude et la latitude d'un certain nombre de villes[173]. Ces deux siècles virent fleurir de nombreuses tables astronomiques ou zij. Ce calendrier s'appuie sur des mois lunaires et nécessite de déterminer le mouvement de la lune. Il était également en contradiction avec certains principes communément admis (uniformité du mouvement par rapport au centre des sphères, impossibilité du glissement du diamètre d'une sphère hors de son centre, existence dans l'espace des seuls mouvements rectilignes et circulaires à l'exclusion des mouvements d'oscillations…)[80]. On retrouve dans les modèles de Copernic l'utilisation des deux outils que sont le lemme d'Urdi et le couple al-Tusi sans démonstration. Ptolémée faisait coïncider l'année tropique et l'année anomalistique et l'avait fixée à 365 jours 14 h 48 min. Le dessous des cartes Le Maroc des rois : quel avenir ? On peut également citer la Table Vérifiée (Al-Zij al-Mumtahan ) d'Yahya Ibn Abi Mansour au IXe siècle dont les valeurs numériques servirent de référence pour les astronomes ultérieurs[57], les Tables de Damas (al-Zij al-dimashqi) d'Habash al Hasib pour son utilisation des fonctions trigonométriques, les Tables Sabeennes (al Zij al-Sabi) d'Al-Battani (Albatenius) (853-929) qui eut une grande influence sur l'astronomie au Moyen Âge occidental grâce à une traduction intégrale en latin dès le XIIe siècle[52], et la Grande Table Hakémite (al-Zij al-hakimi al-kabir), ouvrage monumental d'ibn Yunus (fin du Xe siècle - début du XIe siècle) dont la précision des observations a été utilisée par les scientifiques modernes, après sa traduction au XIXe siècle, dans l'étude de l’accélération séculaire de la Lune[58]. L’astrologie arabe est en relation avec l'astronomie : les horoscopes sont établis en fonction des astres et … On a trace de son activité jusqu'en 1316. Vous pouvez compléter la traduction de astronomie proposée par le dictionnaire Français-Arabe en consultant d’autres dictionnaires spécialisés dans la traduction des mots et des expressions : Wikipedia, Lexilogos, Oxford, Cambridge, Chambers Harrap, Wordreference, Merriam-Webster... Dictionnaire Français-Arabe : traduire du Français à Arabe avec nos dictionnaires en ligne. Ces quadrants-astrolabes de fabrication facile (on en trouvait en bois recouvert de papier) furent très populaires à partir du XIVe siècle[188] et tendirent à remplacer l'astrolabe dans la plus grande partie du monde arabe à partir du XVIe siècle[189]. Pour la toute première fois, un roman israélien a été traduit en arabe marocain, en vente au Maroc. Français (FR) Deutsch (DE) English (EN) Español (ES) Polski (PL) Italiano (IT) Info et société. Les principaux apports sont d'abord indiens et perses, puis grecs et ce sont ces derniers qui exercent l'influence la plus profonde[33]. Dès cette période, selon George Saliba, on s'interrogea sur la validité des modèles proposés par les Anciens. Fabriqués pour la plupart en laiton, ils demandaient un travail d'artisans-experts et coûtaient relativement chers[171]. L'origine de ces quadrants est obscure mais on en trouve mention dans un manuscrit du XIIe siècle[187]. L'astrologie joue donc aussi un rôle dans le développement de l'astronomie arabe. Enfin, les Arabes qui sont de grands caravaniers s'en … Au XIIIe siècle les traductions, par Michael Scot, des œuvres d’Ibn-Rusd (ou Averroès) ouvrirent la voie à une remise en question des fondements en astronomie[142]. Les arabes ne sont pas partis de zéro dans ce domaine, mais se sont inspirés, du moins au début, des grands Au début du XVIIIe siècle, il fit édifier plusieurs grands observatoires dont celui de Yantra Mandir. ». scientifique commune : la langue arabe Le mécénat des Califes En Europe, entre l’époque de Ptolémée et celle de Copernic, une période de plus de mille ans, l’astronomie ne connait pas de développement notable. L’intérêt des Arabes pour l’astronomie a crû parallèlement à celui pour les mathématiques. Cependant d'autres étoiles ont un nom dont l'origine arabe précède les traductions de Ptolémée et l'influence grecque, ainsi Véga, al-nasr al-wāqiʾ (l'aigle ou le vautour) plongeant, Altaïr al-nasr al-taʾir, (l'aigle ou le vautour) en vol, Aldébaran, le suiveur (des Pléiades), Bételgeuse, à l'origine yad al-jawzāʾ, la main d'Orion, et dont la mauvaise transcription (un b pour un y) est renforcée par une reconstruction étymologique inventée par Scaliger[154], et là aussi bien d'autres[155]. Il inventa aussi entre 1556 et 1580 de nombreux instruments astronomiques, parmi lesquels de très précises horloges astronomiques. Une célèbre traduction due à la plume de Muhammad al-Fazari et de Yaqūb ibn Tāriq parut vers 777 sous le titre de Zij al-Sindhind[36] (ou Tables astronomiques indiennes). L'astrolabe sphérique semble être une invention arabe mais aurait eu plus un rôle d'objet de démonstration que d'objet utilitaire. Il est rapporté que ce livre aurait été associé à un globe céleste en argent de grande taille destiné à Adhud ad-Dawla[190]. Ces critiques, cependant, préservaient le paradigme ptolémaïque, en se confinant aux conceptions géocentriques[76]. L'astronomie musulmane bénéficia de la compétence technique des horlogers arabes pour la construction d'horloges astronomiques à eau. Un de ses disciples, Qotb al-Din Chirazi, s'intéressa également au problème. Une partie de cette science grecque parvint dans le monde arabe par des sources syriaques. Les tables qu'il produisit, dédicacées à l'empereur Muhammad Shâh et connues sous le nom de Zīj-i Muhammad Shāhī, furent utilisées pendant près de 150 ans[135]. Il fut un ouvrage de référence dans le monde arabe[46] et eut une influence dans l'Europe médiévale après sa traduction en latin au XIIe siècle par Adelard de Bath. Pour améliorer leur performance les astronomes arabes en augmentèrent la taille et les perfectionnèrent. DEPUIS la nuit des temps, le Soleil, la Lune et les étoiles fascinent. Al-Battani mit en évidence la variabilité du diamètre apparent du Soleil et de la Lune, ce qui le conduisit à considérer comme possibles les éclipses annulaires, remettant ainsi en cause une affirmation de Ptolémée[52]. On note cependant durant le règne d'Akbar puis celui de Shâh Jahân des créations de tables mettant à jour les Tables sultaniennes d'Ulugh Beg[130] et l'intérêt d'Humayun pour l'astronomie était évident. Mais ce sont les astronomes Habash al-Hasib et Thābit ibn Qurra qui, s'appuyant sur l'Almageste de Ptolémée, en font une étude mathématique[15]. astronomie nf nom féminin: s'utilise avec les articles "la", "l'" (devant une voyelle ou un h muet), "une". Un grand observatoire est construit à Istanbul, pour l'astronome arabe, Taqi al-Din. Le principe semble apparaître pour la première fois dans un traité d'al-Biruni mais ce sont deux astronomes de Tolède, Ali Ibn Khalaf et al-Zarqalluh (Azarchel) qui sont les créateurs des premiers modèles au XIe siècle. Ce livre très répandu en langue arabe fut traduit en latin à partir du XIIe siècle ce qui explique la consonance arabe actuelle de beaucoup de noms d'étoiles[59].
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