Loin d’excéder les frontières, le corps est enfermé dans un espace trop étroit pour lui. "[L]ogopeia or poetry that is akin to nothing but language, which is a dance of the intelligence among words and ideas and modification of ideas and characters" (Pound 188). ça tire sous le soleil ! Le cinéma, élément emblématique de la modernité et vecteur de l’imagination, semble ici faire surgir l’image inattendue de la chaise à porteur, élément appartenant au hors-temps de l’imagination : "like a reliquary sedan-chair, / out of a legend dumped there, // before a ten-cent cinema". Si la voix poétique qualifie dans un premier temps le spectacle de "fictitious fairy", elle continue néanmoins à employer le mot "wing" pour parler du morceau du tissu qui flotte derrière l’enfant. Les "ailes" et le mouvement ascendant évoqué au début du poème ("soars" LLB 116, v. 12) font surgir le thème, commun à l’artiste et l’écrivain, de l’élévation, du passage à un ordre supérieur, celui du divin ou de la beauté. Loy, Mina, "Ephemerid", Accent, 6, 1946, 240-41. Il serait certes périlleux d’enrôler Mina Loy sous la bannière surréaliste, tant son projet esthétique diffère de celui des principaux représentants de ce mouvement. 13 "L’enfant voit tout en nouveauté ; il est toujours ivre. Benjamin, Walter, "Le surréalisme : Le dernier instantané de l’intelligentsia européenne", trad. On dort. TOP 10 des citations l'éternel (de célébrités, de films ou d'internautes) et proverbes l'éternel classés par auteur, thématique, nationalité et par culture. Déjà à la fin du VIII e siècle av. An Anthology of Sources and Documents. orateurs, chanteurs, musiciens à venir! 12 Breton voit dans la figure du mannequin l’incarnation même du "merveilleux" surréaliste qui reflète "l’irrémédiable inquiétude humaine" (Breton 1985, 26). "On Third Avenue" et "Ephemerid" expriment la persistance secrète du passé dans un New York tout entier tourné vers le futur et lient l’expérience du beau au surgissement d’un élément disparu. Pound, Ezra, "A List of Books", Little Review, 4(11), March 1918, 54-58. Voir également cet autre passage du même ouvrage : "Cornell immersed himself in the world of childhood. Ah ! Once more who would not be a boy ? Le poète n'est pas autre chose que le botaniste patient qui gravit les montagnes pour aller la cueillir. Ne cherchez pas, en vain, à vivre de ces signes. "La modernité, c’est le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitié de l’art dont l’autre moitié est l’éternel et l’immuable" note Baudelaire, pour qui l’artiste doit "tirer l’éternel du transitoire" (797). Dans la plaine blonde et sous les allées. "[T]he El" est ici la matrice imaginaire de la vision poétique. A la disjonction temporelle s’adjoint donc un jeu permanent sur les écarts, emprunté au surréalisme, qui souligne la dimension paradoxale de la modernité, son écartèlement entre le passé et le futur. L’évocation du paysage urbain emprunte pourtant de manière indéniable à l’esthétique surréaliste. Le motif de l’insecte semble céder implicitement la place à un autre, celui de l’oiseau ou, comme nous y invite le mot "soul", celui de l’ange. Duino2 du poète allemand Rainer Maria Rilke. Il cherche à nous montrer le visage caché de tout ceci. Minuit moins cinq. The Fall of the House of Usher and Other Writings. (Burke 377). Kolocotroni, Vassiliki, Jane Goldman, Olga Taxidou eds., Edinburgh University Press, 1998, 249-53. Parmi toutes les figures citées, celle de Joseph Cornell, artiste quelque peu en marge du mouvement surréaliste,8 semble avoir eu une importance toute particulière. The Eternal is sustained by serial metamorphosis, As always, has a wisp of whiteness, loveliness, Voir également cet autre passage du même ouvrage : "Cornell immersed himself in the world of childh. Joseph Cornell’s Vision of Spiritual Order. « Artisan du langage », le poète « exprime » la réalité profonde du monde. La coupe de mes jours s'est brisée encor pleine ; La Chambre, as-tu gardé leurs spectres ridicules. Le poète s'exerce ensuite à montrer ce qu'il y a, justement, d'éternel dans la figure du Dandy. ed., New York : Farrar, Straus and Giroux, 1996. Wim 36Comme chez Cornell, l’apparition éphémère semble, dans le poème, tirer le regard vers une réalité autre. ............................................................. ! Les œuvres paradigmatiques de la modernité que sont les textes de Poe, Baudelaire, Benjamin, Breton ou Aragon font ainsi de la ville un texte à déchiffrer, une surface miroitante offerte à la consommation visuelle, commerciale ou sexuelle du flâneur. Les Fleurs du Mal, tendent à exprimer la tension entre l’expérience amère et mélancolique du Spleen et l’exaltation du rêve et de la beauté incarnée par l’Idéal. Plutôt qu’avec le flâneur, c’est avec le chiffonnier décrit par Benjamin dans Le Paris du Second Empire chez Baudelaire (Benjamin 2002, 117) que cette figure a des affinités. Burke a bien montré le rôle d’inspiratrice joué par Mina Loy auprès de Cornell (Burke 404-7) ; l’influence de ce dernier est cependant également perceptible dans l’œuvre du poète. Sans origine, isolée au début du poème et séparée de la strophe qui suit par un tiret, cette citation flottante peut s’interpréter comme l’écho d’une voix collective désincarnée s’adressant à une population misérable qui n’a plus sa place dans la métropole moderne, ou comme une condamnation sans appel de la figure du poète, frappé d’obsolescence. Transient in the dust,the brilliancyof a trolleyloaded with luminous busts; lovely in anonymitythey vanishwith the mirageof their passage. Modernity’s indebtedness to an unacknowledged past is at the heart of the aesthetic experience staged in these two poems. Comme je descendais des Fleuves impassibles. 16 Sur l’influence de la Christian Science sur Loy et Cornell, voir l’article d’Armstrong. La fenêtre par laquelle le regard contemple la vision onirique évoque en outre discrètement l’effet de cadrage lié à l’utilisation de boîtes par l’artiste américain : mildews, as the soul does,penurywith dream. Austin : The University of Texas Press, 1986. L’auteur multiplie les jeux d’échos, allitérations (towing/twofold ; nameless/nostalgia ; enigma/gloom), assonances (twofold/through/gloom) et rimes internes (progress/nameless) qui dédoublent l’espace urbain. En effet, il semblerait avant tout que Les Ailes du Désir soit un film au sein duquel le réalisateur cherche à nous faire prendre conscience du privilège que l'on a d'être humain et d'être en vie. 27La figure creuse dans le paysage urbain un trou par lequel s’engouffre un ailleurs que la voix ne parvient pas à définir mais qui suscite chez elle un sentiment de nostalgie. A l’image des boîtes de l’artiste qui tentent d’immobiliser sous une pellicule de verre des compositions oniriques où le passage du temps se fait sentir de manière inéluctable, le poème est cet espace où la beauté vient fugitivement s’incarner. Women, the City and Modernity. ... il est souvent plus difficile de savoir à quel moment elles ont été dites ou même de citer leur auteur.. 2. Mais c’est surtout par l’intermédiaire de son gendre Julien Levy que Mina Loy maintint un contact étroit avec l’avant-garde artistique du mouvement. La rue est définie comme le lieu d’un spectacle visuel perpétuellement renouvelé, l’espace où se déploie une féerie qui emprunte au surréalisme. 21Une esthétique du discontinu se déploie dans ces strophes où la brièveté des vers mime la vision fugitive et hachée qui s’offre au spectateur. 34Tout se passe comme si la beauté se révélait là où on l’attend le moins, dans les objets abandonnés découverts au hasard des pérégrinations urbaines de l’artiste. Eric Diacon, Paris : Fayard, 1977. URL : http://journals.openedition.org/caliban/1528 ; DOI : https://doi.org/10.4000/caliban.1528. On trouvera les reproductions de ces constructions dans les ouvrages de Jaguer et Waldman et dans le catalogue Joseph Cornell. Son regard butte au début du poème sur une forme hybride qui résiste à toute interprétation, une créature mystérieuse, mi-lutin, mi-insecte : some aerial, unbeknowneerie-formof dual mobility, having long wing, an unbelievableimp-fly (LLB 116, v. 7-11). Texte et poèmes / C / Tristan Corbière / À l'éternel madame. « Le Peintre de la vie moderne », dans Le Figaro, 1863 [4]. L’image, à la différence de ce qui se passe chez les surréalistes, n’est pas un point de contact qui opère une réconciliation du rêve et de la réalité, mais le symptôme même des tensions et contradictions de la modernité. La capacité d’émerveillement de la spectatrice d’"Ephemerid" fait écho aux préoccupations de Cornell. 19La seconde vision témoigne, d’une autre manière, de cette amnésie de l’espace urbain, livré ici à un présent éphémère et enivrant, aussi vite disparu qu’il est apparu : Such arc compensations of povertyto see —. Comme chez Breton et Aragon, il s’agit de dévoiler l’envers surréel, l’étrangeté secrète d’un paysage urbain trop familier. 11L’expérience esthétique est fondée chez Mina Loy sur la disjonction temporelle. Il faudra attendre la mort du poète, en 1867, pour que le livre rencontre le succès et soit reconnu comme un véritable chef d’œuvre. Cette prolifération figurale s’oppose de manière frappante à la misère évoquée dans la première partie du poème. Il doit tirer « les fleurs du mal », c’est-à-dire insuffler de la beauté et de la La temporalité paradoxale de la vision évoque ici la "composition double" d’une beauté mêlant l’éternel et le transitoire. 28La mise en échec du processus herméneutique devient la condition même de l’expérience esthétique. Juxtaposée avec une image à laquelle rien ne la lie, celle de l’insecte, la vision de la fillette se charge d’une profondeur poétique et d’une signification autre. Selected Diaries, Letters and Files, New York, London : Thames and Hudson, 1993. C’est dans le grotesque, concept placé sous le signe de la contradiction, que viennent s’incarner les tensions qui président à sa représentation. Anderson, Margaret ed., New York : Hermitage House Inc, 1953, 188-89. pénétrantes jusqu’à (. Levy dirigeait en effet une galerie d’art qui devint rapidement "la vitrine new-yorkaise du surréalisme", selon les mots Carolyn Burke : By 1932, in addition to Dali, the roster included Max Ernst, Cocteau, Duchamp, Man Ray, Alexander Calder and an unknown who came because he liked what he saw there—Joseph Cornell, the shy collagist and maker of boxes. Pour tous rimeurs, habitants du Parnasse. 3La ville se déploie dans son œuvre comme une série de visions sans cesse renouvelées que butine l’œil "abeille" du poète curieux ("Mass-Production on 14th Street", LLB 111).2 La figure du flâneur semble cependant inappropriée pour décrire son approche de la ville. Mina Loy confère aux emblèmes de la modernité une valeur esthétique qui rappelle les analyses baudelairiennes dans Le Peintre de la vie moderne. La langue ne cesse ici de se dédoubler, du point de vue sonore comme du point de vue sémantique, traduisant l’ouverture du paysage urbain à une altérité qui se dérobe. Dans cette société dénaturée et plongée dans la léthargie, le poète exprime un besoin de changer le style et d'oeuvrer à l'avènement d'un monde plus humain qui repose sur le socle de la culture : « Le tam - tam retourne à ses ancêtres. La vision féerique ne se dissout pas lorsque le spectateur comprend qu’il a devant lui une fillette. Kayser, Wolfgang, The Grotesque in Art and Literature, Bloomington : Indiana University Press, 1963. Ses emprunts au surréalisme, comme ceux qu’elle fait aux autres mouvements modernistes, se caractérisent par leur grande liberté et sont mis au service d’un projet esthétique qui lui est propre. Empruntés à l’iconographie surréaliste, les bustes lumineux évoquent moins des corps humains que des mannequins désarticulés.12 Si l’effet de cadrage liée à la structure chiasmique des rimes ("dust" / "brilliancy" / "trolley" / "busts") souligne l’intensité d’une image qui semble se cristalliser un bref instant en une apparition épiphanique, la rime, purement visuelle et non sonore, qui unit "mirage" et "passage" rappelle toutefois le caractère instable de cette vision qui ne laisse qu’une trace incertaine de sa présence. Artisan des mots, il en retrouve le sens originel. (LLB, v. 42-51). "On Third Avenue" s’ouvre ainsi sur le constat de la permanence d’un passé qui n’a plus lieu d’être :’"You should have disappeared long ago’" (LLB 109 v.l). Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées ; Ce ne seront jamais ces beautés de vignettes, Un ermite déchaux près d’un crâne blanchi, Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage. De manière révélatrice, le mot "El" constitue la réduction à sa première et sa dernière lettre du mot "Eternal" cité dans le premier vers, mettant ainsi en évidence le lien étroit qui unit les emblèmes de la modernité avec l’éternité du beau. 7 "C’est du rapprochement en quelque sorte fortuit de deux termes qu’a jailli une lumière particulière, lumière de l’image à laquelle nous nous montrons infiniment sensibles" (Breton 1985, 49) note Breton dans le premier "Manifeste du surréalisme", ajoutant plus loin que "la plus forte est celle qui présente le degré d’arbitraire le plus élevé" (50) et que ces images arbitraires augmentent la connaissance que possède le sujet du monde qui l’entoure (49). Catalogue d’exposition. 15La voix anachronique évoquée plus haut déplie des visions elles-mêmes écartelées du point de vue temporel. Marinetti, Filippo Tommaso, "The Founding and Manifesto of Futurism 1909". 1L’expérience de la ville a souvent été décrite par les écrivains modernistes et par les théoriciens de la modernité comme avant tout visuelle. Conover, Roger L. Dépourvu de son individualité, le poète n’est plus qu’un œil, le réceptacle avide des visions qu’offre le merveilleux urbain : Such are the compensations of poverty,to see —. À l'automne 2019, j'ai reçu le prix Meadows pour l'obtention du master des beaux-arts à SMU, sur lequel je travaille actuellement. (LLB 116, v. 1-3). Peut-être faut-il y voir l’influence discrète de la Christian Science, église dont Joseph Cornell et Mina Loy étaient tous deux membres.16 Le poète se garde toutefois bien d’invoquer trop explicitement une quelconque religiosité. La redistribution de la voyelle /i/ et des consonnes /l/ et /t/ dans les vers "the illicit insect / is only / a little girl—" (LLB 117, v. 33-35) est à l’image de la vision qui se réorganise. La seconde partie du poème envisage cet univers chaotique sous un angle esthétique. 10 La pertinence de la référence à cette nouvelle nous semble confirmée par l’existence d’un poème datant des années 1920 intitulé "Poe" (LLB 76), qui porte sur deux thèmes privilégiés de l’auteur : ceux de l’esthétisation mortifère et de l’enfermement dans le sépulcre. La délimitation qu’elle opère ne fait que renforcer le pouvoir de rayonnement et d’évocation du montage qu’elle contient. Si l’enfant n’est pas la source de la perception, sans doute faut-il cependant voir un écho entre le déploiement de l’imagination du poète et cette capacité propre à l’enfance. 13La première partie du poème, inspirée semble-t-il par "The Waste Land" (Eliot 63-86), est consacrée à l’évocation d’un enfer urbain où errent des êtres déshumanisés. Le titre du poème de Loy, "Ephemerid", fait explicitement écho à la "métaphysique d’ephemera" qui est au cœur de l’œuvre de l’artiste : The métaphysique d’ephemera (sic) or the "metaphysic of the ephemera", a phrase that Cornell often used, betokens the passion he devoted to the wandering portion of his days, tracking down the trivial elements for his boxes which he saw as linked to a greater philosophical system. Caliban – French Journal of English Studies est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International. Les codes et les contraintes imposés par le langage poétique valorisent la Mina Loy vécut en effet à Paris entre 1923 et 1936 et était en contact étroit avec l’avant-garde artistique et littéraire6 lorsque furent publiés le Manifeste d’André Breton et les premiers textes surréalistes. C’est donc un passé mythifié, celui du genre pastoral, que fait surgir la forme énigmatique—à moins qu’il ne s’agisse, de manière plus troublante, d’un monde primitif dont l’homme est absent. 9 "Le poète jouit de cet incomparable privilège, qu’il peut à sa guise être lui-même et autrui. Loy, Mina, "Phenomenon in American Art (Joseph Cornell)", The Last Lunar Baedeker, Conover, Roger L. Il signale une réalité qui se dérobe et reflète un univers où dominent les sentiments d’exclusion et d’étrangeté au monde. Le dictionnaire des citations. Comme chez Cornell, c’est parce qu’il est énigme que l’assemblage d’éléments hétéroclites ouvre sur l’envers du réel. Où fuir ? Mais, comme pour le spectateur, cette opacité soudaine des signifiants leur confère à chacun une importance qu’ils ne 163 possèdent pas en temps normal. L’existence cosmopolite de Mina Loy la mena en effet de Londres à Munich, puis à Paris, Florence, Rome, New York et Berlin. Kouidis, Virginia, Mina Loy : American Modernist Poet, Baton Rouge : Louisiana State University Press, 1980. La déchirure du poète entre une aspiration vers l'Idéal et le spleen n'empêchent pas Baudelaire de conclure la section sur le constat de la défaite de l'Homme face au Temps. Le statut posthume de héros précurseur conféré à son défunt mari Arthur Cravan par les surréalistes (Burke 320, 381) laisse également supposer une connaissance intime de ce mouvement. He took the term from the nineteenth French Romantic poet and novelist Gerard de Nerval, who wanted to indicate the supreme importance of the smallest things once the imagination transforms them. Arnold, Elizabeth ed., Santa Rosa : Black Sparrow Press, 1991. Le gigantisme constitue une de ses figures privilégiées. These "ephemera" were of many sorts. 37Loin de tenter de lire le chaos urbain à travers un mythe unificateur qui permettrait d’en rassembler les lambeaux et de lui imposer une cohérence, Mina Loy fait de la fragmentation, de l’énigme et de l’éphémère les éléments centraux de son esthétique. "Ephemerid" fut publié pour la première fois en 1946 dans la revue Accent (Shreiber et Tuma 525). Joseph Cornell’s Theater of the Mind. L’expérience esthétique est ici intimement liée à une incertitude du regard : "nous ne pénétrons le mystère que pour autant que nous le retrouvons dans le quotidien, grâce à une optique dialectique qui reconnaît le quotidien comme impénétrable et l’impénétrable comme quotidien" (Benjamin 2000, 131). Je veux, pour composer chastement mes églogues. C’est aux volières de Joseph Cornell qu’"Ephemerid" semble, quant à lui, rendre hommage. Cette référence, même discrète, à une transcendance constitue une différence notable avec le surréalisme. 10Outre l’héritage baudelairien qui irrigue en profondeur l’œuvre de Mina Loy ainsi que ses emprunts au modernisme et au futurisme, c’est cette double influence surréaliste, tout à la fois littéraire et artistique, que nous voudrions étudier dans "On Third Avenue" et "Ephemerid" afin de mettre en lumière certaines tensions qui traversent ces deux poèmes.

édouard-auguste De Kent, Cimalgex Chien Avis, Alexis Le Rossignol Sophie, Laura Lopes Père, Duc D'edimbourg 1967, Velasquez La Tunique De Joseph, Bosnie Irlande Du Nord Composition, Médicament Pour Chat Agressif,