Bien rappeler dans l'introduction la forme poétique adoptée : ici, forme libre et rimes croisées, + bonne idée de commenter le titre ironique " À la Santé", - réalité présente dans tout le poème : champ lexical : "chaîne" (v. 4), "cellule" (v. 7, 11), "geôlier" (v. 10), "prison" (v. 17), - animal en cage : "Dans une fosse comme un ours" (v. 1 et v. 5) = comparaison (poète = ours) et métaphore (prison = fosse) => endroit sombre, étroit, comme sous-terre = poète enterré vivant, - privation de liberté : "Le ciel est bleu comme une chaîne" (v. 4) = couleur bleue + ciel normalement associés à la liberté => élément de la réalité carcérale avec la comparaison "comme une chaîne". J’avais ta chevelure autour de mon cou. Dans cette copie, le principal défaut est l'éparpillement du plan : il faut faire moins de sous-parties. sq A1 modernité poétique ? Vous proposerez un commentaire de ce texte, en vous appuyant sur une problématique précise, en étudiant d’abord le thème classique de l’amour-poison, et ensuite la mélancolie du poète. L'art musical de Verlaine 2. Le titre antithétiquedes Fleurs du Mal, recueil le plus célèbre de Charles Baudelaire, sonne comme une provocation lors de sa publication en 1857. De tendres amours de gosse tout ce que j’entends dans tes cheveux ! J'ai pleuré d'amour Et mes guerriers de passage stream I) La femme noire, un souvenir éclatant (strophe 1), 2 aspects résumés dans le v. 2 : "Vêtue de ta couleur qui est vie, de ta forme qui est beauté" = 2 métaphores => deux mots clefs = "vie" et "beauté" qui définissent la femme noire, - enfance du poète protégée par la femme noire : "J'ai grandi à ton ombre" (v. 3) = métaphore : femme noire = grand arbre / idée aussi de puissance et de force, - insouciance de l'enfance, femme noire = compagne de jeu "la douceur de tes mains bandait mes yeux" (v.3) = allusion au jeu de colin-maillard, - emploi du passé (passé composé, imparfait) = temps révolu, souvenir passé, - illumination subite, coup de théâtre = nouveau regard porté sur la femme noire : mise en valeur par le déictique "voilà" (v. 4) + "je te découvre" (v. 5) en début de vers, - révélation mystique : "Je te découvre, Terre promise, du haut d'un haut col calciné" (v. 5) : la Terre promise = destination de Moïse et son peuple après la fuite d’Égypte dans la Bible ; expression pour faire référence à un endroit idéal et rêvé ; répétition de "haut" = la femme noire reste puissante et forte, - image du coup de foudre "Et ta beauté me foudroie en plein cœur, comme l'éclair d'un aigle" (v. 6) ; comparaison = logique avec le paysage décrit (montagne haute et désertique) => image classique du coup de foudre renouvelé par le cadre africain, - emploi du présent = vision de la femme noire avec des yeux d'adulte = actualité du poète, toujours valable au moment où il écrit, II) La femme noire, une beauté vivante et sensuelle (strophes 2 et 3), 1) Sensualité du portrait de la femme noire, - champ lexical de la sensualité : "mûr" (v. 8), "extases" (v. 8), "frémis aux caresses ferventes" (v. 8), "délices"  (v. 15), - mise en valeur de la couleur noire : "sombres extases du vin noir" (v. 8), "les perles sont étoiles sur la nuit de ta peau" (v. 14) "les reflets de l'or ronge ta peau qui se moire" (v. 15) = association du noir et de la richesse, couleur chaude qui convient aux bijoux, "se moire" = métaphore => peau = étoffe somptueuse qui reflète la lumière (comme du velours), - rythme binaire : répétitions => battement du cœur ou du tamtam / rythme africain (qui s'oppose aux règles occidentales de la poésie classique = nombre de syllabes, rimes, etc. pour nourrir les racines de la vie" (v. 19) : la mort nourrit la vie = renouvellement -, classique renouvelée car ici, femme noire = vie, Barbara, "Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous", pour se détendre dans cette séance rabat-joie, Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule ! Et ta beauté me foudroie en plein cœur, comme l'éclair d'un aigle Ce poème est composé de 4 strophes en vers libres, scandées par des invocations "Femme noire", "femme nue", "femme obscure". Dans le recueil poétique, 2 aspects résumés dans le v. 2 : "Vêtue de ta couleur qui est vie, de ta forme qui est beauté" = 2, => deux mots clefs = "vie" et "beauté" qui définissent la femme noire, - enfance du poète protégée par la femme noire : ", : femme noire = grand arbre / idée aussi de puissance et de force. endobj A peine les ont-ils déposés sur les planches. Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Ce fut, un soir, en septembre Mais le titre Les Fleurs du mal dépasse l’expérience personnelle du poète pour les fleurs hors du mal (sens local de la préposition « du ») : le mal devient susceptible de produire la beauté. - attention portée sur la moindre activité / le moindre mouvement / le moindre bruit : le robinet "couler la fontaine" (v. 8), "les clefs qu'il fait tinter" (v. 9), "une mouche (...) parcourt" (v. 15-16), - routine ininterrompue et interminable : "Chaque matin je me promène" (v. 2, 6) : évocation de la répétition ("chaque" + présent d'habitude) = même la sortie dans la cour n'est pas un moment de liberté, - tout tourne en rond : "Tournons tournons tournons toujours" (v. 3) = répétition ; emploi de l'impératif => obligation, mouvements contraints par l'étroitesse de la cellule (=cage) + répétition des mêmes vers (v. 1-2 et 5-6, v. 7-8 et 11-12) + rimes embrassées = poète étouffé, - folie qui menace le poète : "ma débile raison et ce désespoir qui la gagne" (v. 19-20) = il se sent faible mentalement, a l'impression d'être vaincu par les pensées négatives, - ouïe tendue à l'affût du moindre bruit : "Dans la cellule d’à côté / On y fait couler la fontaine" (v. 7-8 et 11-12) = un autre détenu non identifié "on", qui accompagne malgré lui le poète dans sa solitude, - allusion à la vie qui unit les prisonniers : "Et tous ces pauvres cœurs battant dans la prison" (v. 17) : toujours pas d'identité, mais l'évocation de l'autre est moins neutre = adjectif "pauvres" (= empathie) + image du cœur = la vie et l'amour => un lien se crée, au moins dans l'esprit du poète, entre les prisonniers ; collectivité soudée par quelque chose de vivant, - prière adressée à l'amour : "L’Amour qui m’accompagne / Prends en pitié surtout ma débile raison / Et ce désespoir qui la gagne" (v. 18-20) : allégorie (personnification d'une idée abstraite) de l'amour + adresse directe à l'impératif "prends" = supplication - SOS, - écriture évoquée : "Une mouche sur le papier à pas menus / Parcourt mes lignes inégales" (v. 15-16) = éléments qui font référence au matériel d'écriture "papier", "lignes" - seule fois où il n'est pas question d'une action répétitive : "inégales" = au contraire, pas de régularité, pas de monotonie => rupture de l'ennui et de la routine, - le témoignage d'une expérience = confinement, routine, risque de folie rapportés par les mots et rendus par la forme du poème : absence de ponctuation (écoulement du temps monotone, sans rythme), répétitions des vers, répétitions des termes, rimes embrassées = éléments qui font revivre au lecteur la réalité vécue, + ouvertures possibles : partage de sentiments de déprime dans la poésie comme dans les Fleurs du Mal de Baudelaire / poésie qui fait sens chez Apollinaire : voir les Calligrammes / combat contre la folie par une activité qui stimule l'esprit (l'écriture chez Apollinaire) : voir aussi le Joueur d'échecs de S. Zweig (le héros est prisonnier des nazis et parvient à ne pas devenir fou en volant un manuel d''échecs et en rejouant les parties dans sa tête), Ce site a été conçu sur la plateforme de création de sites internet, "Accumulation de savoirs n'instruit guère" Héraclite, "Mieux vaut tête bien faite que tête bien pleine" Rabelais, - 1861 : deuxième édition modifiée des Fleurs du Mal, - 1867 : mort de Baudelaire (paralysie et aphasie), - coup d’État de Napoléon qui se proclame empereur (=, - réaction de Baudelaire : pessimisme, pense que les mouvements populaires ne sont pas efficaces, - méfiance et scepticisme de Baudelaire face à la technologie, - présentation : poème extrait des Fleurs du Mal, première partie "Spleen et Idéal", centré sur un animal familier qui fait l'objet de plusieurs poèmes : le chat / forme poétique : sonnet (2 quatrains, 2 tercets), rimes embrassées. A l'ombre de ta chevelure, s'éclaire mon angoisse aux soleils prochains de tes yeux. Laisse-moi mordre longtemps tes tresses lourdes et noires. Poème extrait de la section « Spleen et idéal » des Fleurs du Mal, « Une Charogne » décrit la promenade d’un couple interrompue par une vision d’horreur : l’apparition d’un cadavre en décomposition. Le point fort de cette copie est son organisation claire (paragraphes bien séparés dans les parties, connecteurs). Le poète avec les synesthésies, les correspondances entre les sens, déchiffre le monde, comme un alchimiste décomposerait les éléments de la matière pour créer de l’or. endobj "Je te découvre, Terre promise, du haut d'un haut col calciné" (v. 5) : la Terre promise = destination de Moïse et son peuple après la fuite d’Égypte dans la Bible ; expression pour faire référence à un endroit idéal et rêvé ; de "haut" = la femme noire reste puissante et forte. "Alchimie en verbe" fait partie d'un diptyque (Délire I et Délire II) du recueil Une saison en enfer et constitue une confession poétique d'Arthur Rimbaud ainsi le récit de sa tentative littéraire lyrique et poétique. Il reste célèbre pour avoir introduit des thèmes novateurs et provocateurs dans ses Fleurs du […] - champ lexical du poison : "vénéneux" (v. 1), "s'empoisonnent" (v. 3), "s'empoisonne" (v. 7), - couleur sombre et inquiétante : "couleur de cerne et de lilas" (v. 4), "violâtres" (v. 6), - violence : "comme les fleurs battent au vent dément" (v. 12) = idée de folie, de mouvement incontrôlable, analogies par une suite de comparaisons et de métaphores, - yeux : "tes yeux sont comme cette fleur-là" (v. 5) = comparaison qui fait comprendre que le véritable sujet du poème = femme aimée, - "violâtres comme leur cerne et comme cet automne" (v. 6) = couleur du colchique / couleur des paupières (et non de l'iris), - "ma vie pour tes yeux lentement s'empoisonne" (v. 7) = métaphore qui fait comprendre que les yeux sont empoisonnés comme les colchiques, et que l'amour du poète pour cette femme est mortel (comme le colchique est mortel pour les vaches : "tandis que lentes et meuglant les vaches abandonnent / Pour toujours ce grand pré mal fleuri par l'automne" v. 14-15), - contrastes : "vénéneux mais joli" (v. 1), "ce grand pré mal fleuri" (v. 15) = symbolisent l'amour => qui pourrait être heureux, ou qui a l'air d'être heureux, mais qui apporte la douleur, la souffrance, le malheur (comme le colchique), - insistance sur automne = fin des beaux jours, tristesse (souvent chantée par les poètes, par ex. - annonce du plan : Partie 1 : éloge inattendu de la pauvreté (v. 1-12) Partie 2 : un rêve éveillé (v. 13-24) I) Éloge inattendu de la pauvreté (v. 1-12) 1) Portrait d'une mendiante sensuelle et délicate - dédicace dans le titre "à une mendiante rousse" Qu'importe ce qu'on peut en dire Textes: (7) àlire dans un contexte car proposés en trois corpus synchroniques: «lyrisme amoureux etPléiade», «poésie Romantique», «Surréalisme et amour fou». L'alchimie, la "langue nouvelle" chez Baudelaire et Rimbaud C. Une définition satisfaisante 1. J'étudierai tout d'abord comment la femme noire a marqué personnellement le poète (strophe 1), ensuite en quoi elle incarne une beauté vivante et sensuelle (strophes 2 et 3), enfin, comment elle incarne une vision poétique de la vie (strophe 4). La relation entre les fleurs et le mal peut aussi être une relation de possession : les fleurs appartiennent au mal dont le poète deviendrait le porte-parole.

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